SOS
Gare Centrale de
Milan
1990-2000
Dix ans en marges de la société
à Milan
Galerie d’images par
Isabella Balena
Sections de la Galerie:
La Gare
SOS Gare Centrale
La misère et l’abandon
L’Alcoolisme et les drogues
Les Etrangers
La sureté
Commentaire aux images de
Maurizio Rotaris
Responsable di SOS Gare Centrale
“La Gare Centrale”
Chaque année milions de personnes
passent par la Gare Centale de Milan. Parmi elles, un vrai peuple qui bouge
sans but, mêlé à la continuelle allée et venue
de la riche Milan. Leur drames interieurs sont souvent invisibles, cependant
il s’agit de personnes dont on s’aperçoie vite: des mendiants, sâles,
dont la demarche est chancelante et que les voyageurs évitent come
un spectacle dégoutant. Hommes, femmes, enfants sans logement, sans
aucun but, malades dans leur corps ou dans leur âme. Jeunes, vieux,
femmes et enfants qui arrivent à Milan sans rien et qui y vivent
souvent pendant des années tout comme s’ils n’existaient pas.
“SOS Gare Centrale”
C’est justement pour créer
un point de repair pour tout ces désepérés que père
Antonio Mazzi et la Société Nationale Italienne des Chemins
de Fer ont donné vie en 1990 à SOS Gare Centrale de Milan.
“La misère
et l’abandon”
Depuis 1990, SOS a pris contact
avec 4974 personnes en condition de souffrances et d’abandon: drogués,
alcooliques, fous, jeunes désadaptés, vieux clochards. Una
bonne partie d’eux n’est pas milanais, mais vient d’autres villes lombardes,
d’autres régions italiennes ou même de l’étranger.
Presque tous sont sans demeure et sans un abrit pour la nuit.
“Drogues et alcoolisme”
Une part des personnes que nous
avons connue vie en marges de la société en tant que drogués
et alcooliques. Et c’est precisément pour les délivrer
de cet état d’abandond que frère Ettore, les volontaires
de SOS, les opérateurs des Unités Mobiles, les City Angels,
ainsi que les autres associations de volontaires, et depuis le mois de
février 2000 même la municipalité de la Ville, se battent
pour les arracher de leur vie dégradante. C’est grâce à
leur aide que beaucoup d’eux sont rentrés dans leur familles, ont
commencé à se faire soigner, ont été acceuilli
dans des communautés therapeutiques, ou, plus simplement, ont amélioré
leur conditions de vie. Toutefois, 54 d’eux sont mort pour overdose ou
à cause des conséquances de leur alcoolisme.
“Les étrangers”
Pendant ces dix ans, SOS a enregistré
le flux des miliers d’étrangers qui sont passé par la Gare
de Milan: depuis 1990, des nordafricains, premièrement, puis des
Albanais, des Roumains, des Bulgares, des Ukrainiens, et enfin des Moldaves.
Il s’agit de miliers de personnes qui ont été attirés
à Milan par le rêve d’un travail et d’une complète
intégration et qui, très souvent, n’ont trouvé ici
ni l’un ni l’autre, mais plutôt la misère, l’exploitation,
le recrutement dans les bandes criminelles étrangéres qui
ont pris racine à Milan ces dernières années. Malheureusement,
les autorités centrales et locales ont coupé leur interventions
sociales à l’avantage d’une politique basée sourtout sur
la sécurité: ce qui a fini par empirer les phénoménes
dont nous avons parlé.
“La sécurité”
Devant ces drames, si typiques de
toutes les gares, y compris celle de Milan, les habitants de la Ville,
Les Chemins de Fer Italiens, les voyageurs, les institutions publiques
réclament à haute voix une plus grande sécurité;
toutesfois nous avons vérifié que les opérations de
police, les coups de filet, la répression ont comme unique rèsultat
de déplacer de quelques mêtres les problèmes et que
les dénociations, les interdictions de sejour, les expulsions sans
aucun project social, sans accueil, sans travail n’ont point d’éfficace
pour récuperer ces sujects.
Commentaires aux images
Maurizio Rotaris
Responsable de SOS Gare Centrale
Traduction par Claudia di Filippo
Ont remercie
Isabella Balena
La Fondation Exodus Webmaster
Ennio Porro